Galerie L’Échiquier
présente
Dip, Pablo Flaiszman, David Maes, Noël Marsault /
Encres secrètes /
Dessins et gravures

Vernissage jeudi 26 novembre 2015 à partir de 18h30
en présence des artistes

Exposition du 28 novembre au 20 décembre 2015

Pot de pré-clôture le vendredi 18 décembre 2015 à partir de 18h30

Le thème de cette exposition nous est venu à l’esprit lors d’une de nos longues promenades parisiennes, que nous affectionnons tous deux.
Dernières lueurs d’une belle journée de ce délicieux été parisien que nous avons connu cette année, qui lui-même se dirigeait doucement vers son terme.
Soudain au coin d’une rue une inscription « Avant tout nous sommes des âmes » et un peu plus loin comme une réponse « L’amour court les rues ».
LiFM et AM

Encres secrètes

Aujourd’hui l‘Échiquier ouvre ses cartons secrets pour nous faire découvrir les fantasmagories érotiques dessinées ou gravées par quatre artistes.
Les inventions extraordinairement libres de Noël Marsault inaugurent cette fête brûlante de l’imagination, tout en désirs, délices et délires, pour reprendre le titre d’une de ses estampes en deux volets, manière noire et eau-forte sur fond marbré teinté de rose, à la fois délicate et très iconoclaste. Son inspiration libertine et la finesse de son trait font feu de tous motifs, humains, animaux et végétaux: sexes pluriels, fesses rebondies, plumes, semences, figues et vallées mystérieuses, collages et détournements du très pratique Journal des Travaux dans la plus pure tradition surréaliste. Jusqu‘à ces drôles de créatures poilues et membrées inconnues des naturalistes qui dansent une sorte de bal lubrique dans l’enfer de la galerie, c’est-à-dire au sous-sol comme il se doit.
Là, loin des regards indiscrets, Dip, hétéronyme de Renaud Allirand, s’amuse à nous faire croire avec son diable sur la lune que, sur ce satellite de la Terre, les positions amoureuses les plus acrobatiques sont réalisables. De la pointe de son feutre noir, il dessine un Kamasutra en apesanteur avec diablesses fort égrillardes et renversements vertigineux, un sex and moon sous le signe de l’humour.
Avec les dessins à la plume de Pablo Flaiszman nous entrons dans le monde du silence le plus intime où tout peut arriver. D’une simple ligne qui laisse le champ libre aux fantasmes, il suggère des émois et des corps alanguis dans des chambres lasses et cachées. Une porte ouverte vers le monde de la jouissance et des visages extasiés de David Maes qui célèbre l’ivresse des corps de sa pointe sèche rugueuse et soyeuse et de ses noirs profonds.

Laurence Paton, 29 octobre 2015

Galerie l’Echiquier – 16 rue de l’Echiquier – 75010 Paris
galerie.echiquier@gmail.com
Ouvert samedi de 14h30 à 19h00, dimanche de 14h30 à 18h00,
mais aussi sur rendez-vous.